Roissy, mercredi 6 juin
Tôt mercredi matin, une
poignée de journalistes, forcément triée sur le volet par le tandem
Vizioz/Touchat, embarque à bord du vol AF 084 à destination de Saint Francisco.
On déjeune…
On mange toujours beaucoup
dans les avions et mal, mais ça fait passer le temps.
Je connais le couple Pierre et
Monique Seillan depuis peu, mais je sais qu’ils seront là pour nous accueillir,
nous faire découvrir leur Amérique, leur Sonoma, les propriétés de la famille
Jackson, mais surtout la Vérité, ce vin californien qui goûté dans un
restaurant parisien à l’hiver a mis le doute en mon palais . Moi qui croyais
que le Jugement de Paris était de la foutaise ; que seuls les bordelais
savaient produire du cabernet, les rodhaniens de la syrah et les bourguignons
du chardonnay, et que les américains n’étaient que des petits joueurs face aux
grands noms de ma viticulture française chérie, je fus ce jour là, esbaudie par
ce rouge venu des Amériques.
Enfin plusieurs mois après
cette rencontre je pars à la
conquête de l’ouest viticole américain, sur les traces d’un français qui eut la
chance de rencontrer un américain qui voulait faire le meilleur des vins…
San Francisco 13h, mercredi 6 juin
Pierre est gersois, Monique aussi… Ils vivent en Californie, et parlent
l’américain avec les accents du pays de l’ovalie. Pierre a d’ailleurs repris
depuis peu une petite propriété viticole non loin du village natal, pour plus
tard, on sait jamais...

Vigneron-vinificateur, le cumul des mandats n’avait pas cours au USA. Pour Pierre
Seillan, il a fallu inventer cette nouvelle profession, un métier qui plus que
dévoiler la Vérité au fond d’un verre de Muse 2007 (merlot dominant), pose les
notes franches et précises d’un rouge qui distribue avec largesse sa nature
juteuse, rafraîchie par l’air léger du Pacifique .
Demain, la suite…
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire