La Chinese way of cooking: une cuisine de tous les contrastes (épisode 2)
La Chinese way of life : itinéraire d’un gastronome Français en Chine (épisode 1)
Carnet de voyage en Sonoma
Vérité Lake samedi 9 juin
Jackson Park, Sonoma
Sonoma Jeudi 7 juin
Carnet de voyage en Sonoma
Roissy, mercredi 6 juin
San Francisco 13h, mercredi 6 juin
Les "repas divins" : entre plaisir et responsabilisation
Une façon de rappeler que le vin est synonyme de culture, gastronomie, patrimoine et paysages magnifiques, et qu’un repas à la française ne s’imagine pas sans vin, même si celui-ci peut être envisagé à sa juste mesure. L’initiative se doit d’être saluée, dans un exercice pourtant pas évident, la volonté d’informer, sans tomber dans l’étroit carcan du cadre de la loi Evin, cantonnant trop souvent le vin à l’alcool qu’il contient en oubliant tout le reste.
Humons, dégustons, sourions, bref détendons-nous. Le vin est moderne qu’on le dise ou non. Et reste un lien intemporel et social soulevant des enjeux économiques, environnementaux et sanitaires non négligeables, qu’on accepte de le reconnaître…ou pas. Les acteurs de la filière en ont déjà pris conscience, ils ne sont pas terrés dans leur cave, mais bien ouverts au dialogue et à la possibilité d’accueillir le grand public pour en parler. En bref, une façon d’approcher le vignoble français en toute simplicité et surtout sans complexes. Prions pour que tous les intégristes hygiénistes puissent les entendre.
WINE by ONE : UN BAR A VIN AU FEMININ
Du crottin (de chèvre) pour mon Fieuzal !
Les accords mets-vins, c’est un peu comme les visites chez la vieille tante Yvette : ça rabâche beaucoup et ça laisse toujours un goût de déjà-vu dans la bouche. Mais bon, on s’y essaie malgré tout parce qu’au fond, comme la vieille tante Yvette : on les aime bien.
Du coup comme je dinais en famille ce soir à 80% (les 20% restant étant un architecte plutôt sympa, mais c’est une autre histoire), je me suis dit qu’il fallait bien essayer de s’accorder un peu.
J’ai entamé la conversation sur un carpaccio de Saint-Jacques au zeste de citron vert et au parmesan accompagné d’une sauce (froide) au poivre du Sichuan. Pour dynamiser un peu la Saint-Jacques, plus springteuse en finesse que coureuse de fond en puissance, j’avais mis au frais un Crémant d’Alsace d’Arthur Metz. Alliage de pinot noir, pinot blanc, riesling et auxerrois. La finesse de la bulle, la fraicheur des arômes d’agrumes et de poire ont fait sortir la belle de sa coquille et l’ont aussi bien poussée dans ses derniers retranchements que l’aurait fait un aimable champagne. Moins caractériel et plus diplomate, ce petit crémant a su caresser le pectinidé (c’est son nom de famille, celle de la Saint-Jacques hein, pas la mienne) dans le sens du poil.
Ensuite on s’est dit que c’était trop bête d’en rester là. Alors on a attaqué un rôti de bœuf dans le contre-filet d’une tendreté à faire pleurer de bonheur mon boucher (qui est un type formidable à l’instar de mon épicier). Pour les curieux, sachez que le contre-filet c’est comme le faux-filet : situé de part et d’autre de l’échine et contre le filet (comme son nom l’indique), il longe la colonne vertébrale de la bête et garnit avantageusement nos assiettes. Oh et pour l’anecdote, le roi Henri VIII d’Angleterre (mais si, vous savez, celui qui est fou, on l’a vu à l’œuvre dans la série the Tudors) aurait anobli le contre-filet en lui octroyant le doux titre de Sir devant son nom de loin (Aloyau ou loin, le contre-filet en est un morceau)… d’où le Sirloin… Bon on s’égare un peu. Avec le rôti, j’avais fait quelques épinards juste blanchis, bien dégorgés et revenus à la sauteuse avec des échalotes. Pour arroser le tout, un château de Fieuzal 2007 ouvert une heure et demi plus tôt. 50% Merlot, 50% Cabernet Sauvignon, une texture soyeuse qui fait patte de velours sur la langue, aussi tendre que le rôti. Bref, rôti et Fieuzal, ça l’a fait Graves ! Voilà un accord qui n’est pas très original, un point pour vous. Mais il s’est trouvé qu’on a traîné le Fieuzal sur le terrain du fromage, et là un superbe accord plutôt inattendu : Parthenay/Fieuzal. Là, vous vous dites : C’est quoi le Parthenay ? C’est un fromage de chèvre fermier qui se distingue par une légère âpreté en bouche au niveau de la texture que compensent fraicheur et jeunesse. Le soyeux du Fieuzal en réduisait l’âpreté et complétait sa douceur de caractère par un fruit discret, tout en suggestion. Un vrai accord de Saint-Valentin : subtil, caressant et suggestif. De quoi devenir chèvre à force d’en faire un fromage, alors allez-y, testez un coup et revenez-nous. Qui sait, on béguètera peut-être ensemble ?
Maman donne-moi une recette !
Du vin pour mes sushis
Pr David Khayat élu homme de l'année 2012 de La RVF
Avec un pinot blanc d’Alsace
La page de...
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